Сидорову за возможность ознакомиться с новым переводом «Жизни Карла Великого» Эйнхарда до его выхода из печати.
Тем не менее сама Жанна категорически отказалась сообщать судьям в Руане о дальнейшей судьбе этого меча: «Interrogata ubi remansit ille et in qua villa: Respondit quod obtulit unum ensem in Sancto Dionisio et arma, sed non fuit ille ensis… Sed dicit quod dicere ubi dimisit, non pertinet ad processum et non respondebit de hoc pro nunc» (PC, 1, 77–78).
Жан Шартье стал королевским историографом в 1437 г. Изначально он писал свою хронику на латыни, но в 1445 г. отредактировал текст и перевел его на французский. Окончательная версия его сочинения датируется 1461 г.: Tyl-Labory G. Jean Chartier // Dictionnaire des lettres françaises. Le Moyen Age. P. 761–762.
«Et avoit on dit ost plussieurs femmes diffamées qui empeschoient aucuns gens d'armes à faire dilligence à servir le roy. Et ce voyant, icelle Jehanne la Pucelle, après le cry fait que chacun allast devant, tira son espée et en batit deux ou trois tant qu'elle rompit sadite espée, dont le roy fut bien desplaisant et marry, et lui dist qu'elle deust avoir prins ung très-bon baston et frapper dessus, sans habandonner ainssy celle espée qui lui estoit venue divinement, comme elle disoit» (Chartier J. Chronique de Charles VII, roi de France. Т. 1. P. 90).
«Et n'est point à doubter que l'espée qu'elle envoya quérir en la chapelle Saincte-Katherine de Fierbois… ne fut trouvée par miracle, comme ung chascun tenoit, mesmement veu que par le moien d'icelle espée, en paravant qu'elle fust rompue, a fait de beaulx conquestz. Et estoit chose notoire que, depuis que ladite espée fut rompue, ladite Jehanne ne prospéra en armes au prouffit du roy ne autrement, ainssi que par avant avoit fait» (Chartier J. Chronique de Charles VII, roi de France. Т. 1. P. 122–123).
«E Christo I piaqua I adevegna el contrario, segundo como s'a dito, se questa cosa sia cusy la veritade!» (Chronique d'Antonio Morosini. Т. 3. P. 356).
«Et lesdiz François rentrèrent en Compiengne, dolans et courroucés de leur perte. Et par espécial eurent moult grant desplaisance pour la prise d'ycelle Pucelle» (La chronique d'Enguerran de Monstrelet. T. 4. P. 388).
«Eidem Johanne infaustum omen atque infelix valde contigit. Nam, cum certo die cum multis armatis opidum exiens in hostes impetum faceret, ab uno milite Burgundione capta fuit» (Basin T. Histoire de Charles VII. T. 1. P. 152).
Подробнее о возникновении и бытовании данной версии событий во французских исторических сочинениях XV–XIX вв. см.: Тогоева О. И. Жанна д'Арк и двор Карла VII. История предательства Девы глазами современников и потомков // Французский ежегодник — 2014. М., 2014. С. 92–114.
«Aulcuns veullent dire que quelqu'ung des Francoys fut cause de l'empeschement qu'elle ne peust retirer, qui est chose facile a croire, car on ne trouve point qu'il n'y eust aulcun Francoys, au moins parmi les hommes de non, prins ne blece en ladicte barriere. Je ne veulx pas dire qu'il soit vray. Mais quoy qu'il en soit ce fut grand dommaige pour le roy et le royaume» (Compilation du manuscrit 518 d'Orléans sur la mission, les victoires et la capture de Jeanne la Pucelle // La Minute française des interrogatoires de Jeanne la Pucelle d'après le Réquisitoire de Jean d'Estivet et les manuscripts de d'Urfé et d'Orléans / Ed. par P. Doncoeur. Melun, 1952. P. 55–77).
«Laditte Pucelle fut trahie et baillée aux Anglois devant la ville de Compiègne» (Thomassin M. Registre delphinal // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc. T. 4. P. 312, курсив мой — О. Т.).
«Mais ung sires appellé La Tremouille, qui gouvernoit le roy… avoit envie des faicts qu'elle faisoit, et fut coupable de sa prinse» (Le doyen de St.-Thibaud de Metz // Ibid. P. 323).
«Avoit ja vendue aus dessudictz Bourgoignons et Anglois la Pucelle, et pour parvenir a ses fins il la pressoit fort de sortir par l'une des portes de la ville, car le siege en estoit pas devant icelle porte» (Bouchart A. Grandes Chroniques de Bretaigne / Texte établi par M.-L. Auger et G. Jeanneau, sous la dir. de B. Guenée. 3 vol. P., 1986–1998. T. 2. P. 202).
«Et depuis dirent et affermèrent plusieurs que, par le envie des capitaines de France, avec la faveur que aulcuns du conseil du roi avoient à Philippe duc de Bourgogne et à messire Jean de Luxembourg, on trouva couleur de faire morir laditte Pucelle par feu» (Chronique de Tournai. P. 417).
«D'autres disoient qu'aucuns de l'armée l'avoient faict mourir, pour cause qu'elle attribuoit tous ses honneurs des faicts d'armes à elle» (Chronique de Lorraine // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc. T. 4. P. 338).
Beaune C. Jeanne d'Arc. Vérités et légendes. P., 2008. P. 128–129.
Сочинение Н. Жиля выдержало в этот период 22 издания: Huppert G. The Idea of Perfect History. Historical Erudition and Historical Philosophy in Renaissance France. Chicago; L., 1970. P. 12–13.
«Disoyent aucuns qu'à ladicte retraicte la presse estoit si grande à la porte, qu'elle n'estoit peu entrer» (Gilles N. Les Annales et croniques de France. P., 1553. Fol. 78v–79).
«Les autres disoyent que les barrieres luy avoyent esté fermees à l'appetit d'aucuns des Capitaines Francois, qui estoyent desplaisans de ce que de tout ce qui se faisoit es guerres, la gloire estoit attribuee à ladicte Iehanne»