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Valerandus Varanius. De gestis Joannae Virginis, Francae egregiae bellatricis; poeme de 1516 remis en lumière, analysé et annoté par E. Prarond. Paris: Picard, 1889. Civ. IV. 100. — France. II. 201–202.
Amiet. 3.
Amiet. 66.
Duff et Hope. 226. — «Nous avons intention de faire un beau proces».
Hanotaux. 126. — Azincourt. — «Ce n'est pas nous qui avons fait cette tuerie, mais Dieu tout-puissant pour les péchés des Français». — Rabbe. Jeanne d'Arc en Angleterre. 13. — «Ma guerre est été appronvée par les saints prêtres».
Michelet. 226, 235.
Amiet. 103. — «…Si les Anglais la faisaient mourir, elle leur nuirait plus après sa mort que durant sa vie, et… malgrè sa mort, tout ce pourquoi elle été venue, s'accomplirait».
Amiet. 46–47.
Procès. III. 155; II. 132.
Procès. II. 18.
Amiet. 73. — «Houcepaillers».
Procès. III. 155, 163. — Sarrazin. 40.
Procès. III. 121–123. — Sir Humfrey. Comte Warwik. — «Quand ils seraient cent mille Godons de plus… ils n'auront pas le Royaume».
Procès. I. 35, 40–42. — Amiet. 71–73. — «Difformitate habitus».
Procès. I. 74–75. «J'aimerais mieux être tirée à quatre chevaux que d'être venue en France sans congé de Messire». — Procès. I. 62, 154. — «Vous dites que vous êtes mon juge; faites attention, car je suis, en verité, envoyée de par Dieu». — Procès. I. 84. — «Les Anglais perdront tout en France… je le sais aussi bien que je vous sais maintenant devant moi».
Procès. I. 120–122. — «Quel est le signe qui vint à votre roi?.. Est-ce or, argent ou pierre precieuse, ou couronne?». — «Je ne vous en dirai autre chose… Le signe qu'il vous faut, à vous, c'est que Dieu me délivre de vos mains, et est le plus certain qu'il vous sache envoyer».
Gasquet. 146. — «Passez outre!».
Procès. I. 93. — «Il faut dire ce que vous savez». — «Plutôt de dire tout ce que je sais, j'aimerais que vous me faissez couper le cou!».
Procès. I. 178. — «De l'amour ou haine que Dieu a pour les Anglais… je ne sais rien. Mais je sais bien qu'ils seront boutés hors de France». — Amiet. 96.
Amiet. 94.
Amiet. 94–95. — «…Fleuraient-elles bon?». — «…Elles fleuraient bon… Je les ai accolees… Mais vous n'en aurez autre chose…». — Procès. 97. — «Saint-Michel était-il nu?». — «Pensez-vous que Dieu n'ait pas de quoi le vétir?». — Procès. 98. — «Comment savez-vous si ce qui vous apparait est homme ou femme?». — «Je les reconnais a leurs voix… Je vois leurs faces, et toujours dans le même habit…». — Procès. 95. — «Leurs cheveux sont-ils longs?.. Y a-t-il quelque chose entre leurs couronnes et leurs chevelures?».
Gasquet. 160. — «Ne parlez pas tous à la fois, beaux pères!». — Amiet. 79. — «…Faites l'un après l'autre…».
Procès. I. 74–75. — «Toutes les lumières ne viennent pas à vous, mon beau seigneur!».
Petit de Julleville. 124. — «Ne vous trompez plus comme cela, ou bien je vous tirerai les oreilles!».
Gasquet. 156. — «Passez outre!».
Gasquet. 152. — «Vous avez done vu le sang anglais se repandre?». — «En nom de Dieu! si je l'ai vu? Comme vous parlez doucement! Que ne partaient-ils de France et n'allaient-ils dans leur pays?». — «La brave fille! Que n'est-elle Anglaise!» — «Silence! Mais vous. avez-vous frappé?». — «Jamais! Je portais ma bannière…».
Petit de Julleville. 133. — «Pourquoi votre étendart fut-il porté au Sacre, plutôt que ceux des autres capitaines?». — «Il avait été à la pleine… il fut à l'honneur!».
Procès. 156 — «Je crois… ce que mes Voix m'ont dit que je serai sauvée, aussi fermement que si j'y fusse déjà (au Paradis)». — «…C'est là une répouse de grand poids». — «Qui, et c'est pour moi un grand trésor!».
Procès. I. 65. —Jean Beaupère: «savez-vous si vous êtes en grâce de Dieu?». — Amiet. 163. — «Taceatis in nomine diaboli!». — «Si je n'y suis pas, Dieu m'y mette, et si j'y suis, Dieu m'y garde. Je serais la plus dolente du monde, si je savais ne pas etre en grâce de Dieu».
Gasquet. 149. — «C'est le Matin qui se mêle de dicter les résponses de l'effrontée ribaude».
Duff et Hope. 235. — Guillaume Manchon: «à mon avis, il était impossible que, dans une cause aussi difficile, Jeanne suffit a se défendre elle même contre si grands docteurs, si habiles maitres, si elle n'eût été inspirée».
Petit de Julleville. 126–127. — «Pourquoi done aides-tu à cette méchante en lui faisant tant de signes? Par la morbleu, vilain, si j'aperçois plus que tu mettes peine de la deliver… je te ferai jeter en Seine!».
Procès. III. 138. — Jean Lohier. — Procès. II. 359. — «Nous assistâmes au proces, mais nous fûmes dans la pensée de fuir».
Gasquet. 155–156. «Que te semble, sera-t-elle arse?». — Massieu: «jusque ce jour, je n'ai vu que bien et honneur en elle, mais je ne sais quelle sera la fin». — «Prenez garde… qu'on ne vous envoie pas (à la Seine) boire de l'eau plus que de raison…».
Nicolas Eymeric. Directorium inquisitorum. Venetiis: Apud Marcum Antonium Zalterium, 1595. III. — Cautelae inquisitorum contra haereticorum cavilationes et fraudes.
Procès. II. 342; III. 140, 156, 160, 181. — Nicolas Loisoleur. — Amiet. 133.
Procès. III. 49. — Jean d'Estivet, promoteur: «putain, paillarde!.. c'est toi qui as mangé harengs et autres choses à toi contraires». — «Le roi ne veut pour rien au monde qu'elle meurt de mort naturelle… l'ayant chérement achetée».
Procès. I. 174–176 — «Je suis venue au roi de France, de par Dieu, de la Vierge Marie et de tous les benoîts Saints et Saintes du paradis et de l'Eglise victorieuse de lahaut. Et à cette Eglise-là je soumets… tout ce que j'ai fait ou à faire». — Hanotaux. 306. — «Si l'Eglise militante vous dit que vos révélations sont… choses diaboliques, vous en rapporterez-vous a l'Eglise?». — Procès. I. 178. — «J'aime mieux mourir que de révoquer ce que Notre-Seigneur m'a fait faire». — Hanotaux. 306. — «Ne vous croyez-vous donc pas soumise a l'Eglise… qui est sur la terre?». — «Oui, je me crois soumise, mais Dieu premier servi».
Amiet. 217. — «Elle sera prise… On l'aurat jusqu'à l'os!».
Procès. II. 350, 365; III. 51.
Procès. I. 36 — 378. — «Il me semble, vu la maladie que j'ai, que je suis en grand danjer de mort… Je vous requiers de me faire avoir confession et le Corps de mon Seigneur…». — «Si voulez avoir les Sacrements, vous devez vous soumettre à l'Eglise». — «Si mon corps meurt en prison, je m'attends à vous que vous le fassiez mettre en terre sainte; si vous ne l'y faites mettre, je m'en attends à Notre-Seigneur».
Procès. I. 384. — Amiet. 192.
Procès. I. 399–400. — «Vraiment, si vous me deviez arracher les membres et faire partir l'âme hors du corps, je ne dirais autre chose et, si je vous disais quelque chose, après dirais-je toujours que vous me l'avez fait dire par force». — Procès. I. 402–404. — «C'est un procès bien fait; la torture le gâterait». — France. II. 338. — «Donum taciturnitatis».
Procès. I. 414. — Jacques Paul Migne. Dictionnaire des sciences occultes. Paris: Chez l'èditeur, 1846–1852.
Michelet. 263. — «Dieu a toujours été… en ce que j'ai fait; le diable n'a jamais eu puissance en moi». — Procès. I. 154, 156. — «Les Voix me disent que je serai délivree par grande victoire. Et après, elles me disent: „prends tout en grè, ne te chaille de ton martyre; tu t'en viendras enfin dans le royaume de Paradis…“». — Amiet. 190. Procès. I. 441–442. — «Si je voyais allumer les bourrées… et moi étant dans le feu, je n'en dirais autre chose».
Ch. Lea. De origine Officii S. Inquisitionis. 457.
Procès. I. 409. — «Le Prince des Pasteurs accordera, certainement, à votre révérée sollicitude pastorale une couronne de gloire immarescible».
Procès. 21. — Jean Beaupère: «se vous êtes bonne chrétienne, vous direz que vous soumettez tous vos faits et dits à notre sainte mère l'Eglise et, specialement, aux juges écclésiastiques». — «Ainsi ferai-je!».
Procès. III. 146. — «Jeanne, croyez-moi, il ne tient qu'à vous d'être sauvée… Faites ce qu'on décidera… Il vous arrivera tout bien… Vous serez mise entre les mains de l'Eglise».
Procès. II. 351; I. 456–457; II. 15, 17, 335, 345, 353, 367. — Bourg-l'Abbé. Le cimitière Saint-Ouen. Guillaume Erard. — «Par ma foi, messire, reverance gardée, je vous ose dire… que c'est le plus noble de tous les chrétiens, et qui le mieux aime la foi et l'Eglise, et n'est point tel que vous le dites…». — Procès. I. 145. — «…Et s'il у a quelque faute, c'est à moi et non a autre.». — Procès. I. 444–446. — «Quant aux dits et faits que j'ai faits, je les ai faits de par Dieu».
Procès. I. 474–475. — «Nous, juges, ayant devant les yeux le Christ el l'honneur de la foi ortodoxe, afin que notre jugement émane de la face du Seigneur, nous disons et décretons que tu as été mensongère, inventrice de révélation et apparitions prétendues divines; séductrice pernicieuse, présemtueuse, témeraire… blasphematrice envers Dieu, les saints et les saintes; contemprice de Dieu même dans ses Sacrements, prévacatrice divine… séditieuse… engagée en mille erreurs…». Procès. III. 123. — Les Voix: «Jeanne, nous avons si grande pitié de vous! Il faut que vous révoquiez ce que vous avez dit ou que nous vous abandonnions… Jeanne, faites ce qu'on vous conseille. Voules-vous vous faire mourir?».
Procès. I. 473, note; III. 65; II. 323. — «Jeanne cria, es mains jointes, quelle voulait bien obéir a l'Eglise».
Procès. II. 137, 376, 356; III. 157, 178; II. 55.
Procès. III. 99, 147; II. 323, 331. — «Comprenez bienque si vous allez à l'encontre… de ces articles, vous serez brulée». — «Je veux que l'Eglise délibère sur les articles. Je m'en rapporte à l'Eglise Universelle, si je dois abjurer ou non…». — «Faites le maintenant, sinon vous serez brulée aujourd'hui même». — Gasquet. 189. — «Jeanne petit Jeanne, fais ce qu'on, te conseille… ne te laisse pas mourir… Jeanne, on t'aime!». — Procès. III. 157. — «J'aime mieux signer que d'être brulée…».
Procès. II. 388; III. 55, 147.
Procès. II. 338; III. 147. — «C'est une pure Irufferie! Jeanne n'a fait que se moquer…». — Procès. III. 156. — «Vous faites mal d'accepter une abjuration pareille, c'est une dérision». — Amiet. 209. — «Traîtres! Voleurs!». — Procès. II. 376 — «Le roi va mal, la fille ne sera brulée!». — «Messire, n'ayez cure, nous la rattraperons bien!». — Amiet. 217. — «Nous l'aurons jusqu'à l'os!».
Procès. II. 17; III. 164.
Gasquet. 190. — «Jeanne, vous avez fail une bonne journee, vous avez sauvé votre âme!».
Procès. I. 450, 452. — «…Puisque, Dieu aidant, elle revient au giron de la Sainte Eglise, que d'un coeur contrit elle abjure ses erreurs… et afin que notre jugement soit comme un rayon de la face de Dieu… nous la délious par les sanctions ecclesiastiques des liens de l'excommunication dans lesquels elle était enchâtée… Nous la condamnons finalement et déinitivement à la prison perpétuelle avec le pain de douleur et l'eau de l'angoisse…». — Amiet. 332. — «Ad perpetuam carcerem muri… in pane doloris et aqua tribulationis».