gros hameau sur la Meuse de la Paroisse de Greux, Diocèse de Toul» (
Lenglet Dufresnoy N. Histoire de Jeanne d'Arc. T. 1. P. 2).
«Dès sa jeunesse Dieu la prévint de graces particulieres, elle étoit dévote, aimoit à fréquenter l'Eglise, assistoit à la Messe le plus souvent qu'elle pouvoit… Les Prêtres qui l'ont confessée ont assuré que jamais ils n'avoient connu d'ame plus simple, de cœur plus humble, ni plus résigné à la volenté de Dieu. Quoique élevée grossiérement, elle sçut néanmoins se conduire dans le monde avec une extrême prudence; sa pieté suppléoit à ce qui lui manquoit du côté de l'éducation» (Ibid. P. 4–5).
«Quelle différence entre la situation de l'écrivain de profession, seul dans son cabinet, méditant à loisir, préparant avec art des récits qu'il était sûr de faire adopter à des peuples enthousiastes… quelle différence, dis-je, entre cette situation et celle d'un Français du quinzième siècle. qui dépose dans un procès solennel en matière d'hérésie, et qui, en racontant scrupuleusement les plus petites circonstances, restées dans sa mémoire, des choses arrivées sous ses yeux, est loin de songer qu'il prépare des matériaux pour l'histoire de son pays! Telle fut cependant la situation de chacun des témoins dont les assertions formeront principalement le corps de cet ouvrage» (Le Brun de Charmettes Ph.-A. Histoire de Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans. 4 vol. P., 1817. T. 1. P. VIII–IX).
«Le sort futur de l'Europe et du monde allait peut-être changer, si la Providence n'eût élevé dans l'ombre un de ces êtres étonnans» (Ibid. T. 1. P. 219).
«Si pieuse, que les jeunes gens du pays. lui en faisaient des reproches. Souvent, quand les filles de hameau commençaient à se livrer à ces amusemens, elle s'éloignait sans affectation, et se rendait seule à l'eglise» (Ibid. T. 1. P. 254–255).
«Jeanne d'Arc ne négligea point, pendant son séjour à Neufchateau, les devoirs de piété qui avaient toujours été si chers à son cœur. C'est dans l'église de ce monastère, aux pieds de ces hommes qui trouvaient leur gloire dans leur abaissement aux yeux du monde, que Jeanne d'Arc allait déposer, pendant son séjour dans cette terre étrangère, les scrupules d'une âme innocente» (Ibid. T. 1. P. 310–311).
«Les doutes qui pouvaient leur rester sur la réalité de la mission de Jeanne d'Arc, doutes que la présence des périls pouvait avoir réveillés, ne tardèrent pas à s'évanouir entièrement; et il faut sans doute l'attribuer à la sainte conduite de cette jeune fille» (Ibid. T. 1. P. 352).
«Jeanne d'Arc, même après ses malheurs, après une condamnation infamante, est restée SAINTE dans l'opinion des personnes qui l'avaient habillée, qui l'avaient vue dans le bain, qui avaient partagé sa couche» (Ibid. T. 1. P. X, прописные в оригинале — О. Т.).
«Calixte III, dit-on, n'a pas canonisé la Pucelle! Est-il si difficile d'en deviner la véritable cause? Une puissante raison politique, le désir de ne pas se brouiller avec l'Angleterre, ne peut-il pas l'en avoit empêché?» (Le Brun de Charmettes Ph.-A. Histoire de Jeanne d'Arc. T. 4. P. 465).
Тогоева О. И. Еретичка, ставшая святой. С. 441–449.
Marot P. Le culte de Jeanne d'Arc à Domrémy. Son origine et son développement. Nancy, 1956. P. 17.
Ziff N. D. Jeanne d'Arc in French Restoration Art. P. 38; Krumeich G. Jeanne d'Arc à travers l'histoire. P. 42.
«… le ministre de l'intérieur vient de décider qu'il serait fourni aux bibliothèques publiques, en certain nombre d'exemplaires de l'Histoire de Jeanne-d'Arc, par M. Lebrun de Charmettes. Cet ouvrage éminemment français, se recommande par l'étendue des recherches et par le sentiment qui l'a dicté, à l'estime et à l'intérêt des véritables amis de la gloire nationale. Nous l'avons sous les yeux, et nous le trouvons conforme aux documens sur la Pucelle et sur sa famille» (Gazette nationale ou le Le Moniteur Universel. 1818. № 217 (5 août). P. 930).
«Il y a trente ans, mon cher Maître, qu'un homme de bonne compagnie n'aurait pas osé prononcer le nom de Jeanne d'Arc sans rire. Il était, pour ainsi dire, passé en proverbe qu'on ne pouvait parler sérieusement d'une femme chantée par Chapelain et ridiculisée par Voltaire, qui a fait un charmant poëme et sur-tout une mauvaise action. la vérité et la vertu doivent tôt ou tard triompher des subtilités du bel esprit et des persécutions du génie. La peinture a voulu payer son tribut. Lespucelles sont en foule au Salon. Jeanne d'Arc y est représentée dans les principales situations de sa trop courte carrière, et sa vie, presque toute entière, y passe devant les yeux» (Lettres à David, sur le Salon de 1819 par quelques élèves de son école. P., 1819. P. 152–160).
Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure, des artistes vivans, exposés au musée royal des arts, le 25 août 1819. P., 1819. № 83, 761, 845, 932, 944. Большая часть этих картин была самым подробным образом описана в анонимном письме к Жак-Луи Давиду: Lettres à David, sur le Salon de 1819. P. 155–160.
Ziff N. D. Jeanne d'Arc in French Restoration Art. P. 39–46.
Heimann N. M. Joan of Arc in French Art and Culture. P. 115.
Ziff N. D. Jeanne d'Arc in French Restoration Art. P. 37; Warner M. Joan of Arc. The Image of Female Heroism. L., 2000. P. 258. Пьер Маро утверждал, что изначально прусский офицер убеждал Николя Жерардена продать ему
