Например, из «Хроники» Ангеррана де Монстреле, который, в свою очередь, цитировал письмо, направленное после казни Жанны от имени английского короля Генриха VI Филиппу III Доброму, герцогу Бургундскому: «Demanda avoir et porter les très nobles et excellentes armes de France… Et les porta en plusieurs courses et assaulx, et ses frères, comme on dist, c'est assavoir, ung escu à deux fleur de lis d'or à champ d'azur et une espée la pointe en hault férue en une couronne» (La chronique d'Enguerran de Monstrelet. T. 4. P. 443).
На допросах в 1431 г. она даже не смогла точно описать свой герб, забыв, что на нем была изображена корона: «Interrogata utrum haberet scutum et arma. Respondit quod ipsa nunquam habuit; sed rex suus dedit fratribus suis arma, videlicet unum scutum asureum in quo erant duo lilia aurea et ensis in medio» (PC, 1, 114).
«Semiramis, femme de Nine / Empereur des Assiriens, / Comme sage et puissant roÿne / Tint si bien qu'il ni falut riens» (Martin Le Franc. Le Champion des dames. V. 16417–16420).
«Mais fut il fort, fut il perilleux, / A tout ses dards, a tout ses perses, / Ocis fut par cas mervelleux / Avecques deux cens mille Perses» (Ibid. V. 16469–16472).
«En cellui temps coome je lis, / Les dames haultement regnerrent / Sur les hommes aux cueurs fallis / Qui grandement les redoubterrent. / Le monde a leur gre gouvernement / Sans barrat et sans villanie. / Si croy, pour ce, elles peuplement / Le royaume d'Amazonie» (Ibid. V. 16481–16488).
«Mais pour quoy ay tant attendu / A parler de Panthasilee / A cui maint prince s'est rendu / Et d'elle a reçu la colee? Troye la grande, longuee et lee, / Eust grand besoing de sa vaillance» (Ibid. V. 16513–16518).
«Que puis je dire de Thalestre, / Roÿne de celle contree? / Alexandre ne peut tel estre / Que par force il y eust entrée. / Ce que puissant dame n'agree, / De legier n'est a conquerir. / Aussy quant ne lui desagree, / On l'a devant le requerir» (Martin Le Franc. Le Champion des dames. V. 16577–16584).
«Recorde toy d'Arthemisie / Que Xerxés riche et plain d'amis / Pria contre ses ennemis, / Car vaillant fut et avisee» (Ibid. V. 16675–16678).
«Dame et roÿne elle devint / Et si regna tant que survint / Guerre entre Turnus et Enee / Ou elle vainqui plus de vint / Princes en une matinee» (Ibid. V. 16700–16704).
«Or me souvient de Beronice / Grande reyne de Capadoche / Laquelle es armes ne fut nice. / […] Quant elle vit ses filz en biere, / Oncques le cueur ne lui failly / Jusques a ce qu'elle assailly / Les murdriers qui firent l'offense» (Ibid. V. 16705–16718).
«Dame Ysicrathee, moulier / De Mithridate roy de Ponte: / L'en ne la doibt pas oublier. / Car comme vaillant chevalier / Donna a son mary secours» (Ibid. V. 16722–16726).
«Zenobie de Palmiregnes / Roÿne, laisser je ne doys / Tant pour ce que tint pluiseurs regnes / Que nourrie fut en ung bois. /… Tout Orient dessoubs son ceptre / Gouverna comme lui sembla» (Ibid. V. 16737–16754).
«Delbora, non pas seulement / Qu'elle prophetisier sçavoit / Et que bon et vray jugement / Au peuple d'Israel rendoit» (Ibid. V. 16761–16764).
«Lis en la Bible si sçaras / Comment elle l'ost conduisant, / Baruch enchassa Sisaras / Connestable d'ung roy puissant» (Ibid. V. 16769–16772).
«Lequel Sisaras tres meschant / Des mains Jabel n'eschappa pas, / Car elle l'ocist en dormant / Et le mit de vie en trespas» (Ibid. V. 16773–16776).
«De Judith laquelle Oloferne / Ocist et d'aultres parleroye» (Ibid. V. 16777–16778).
«De la pucelle dire veul / Laquelle Orliens delivra / Ou Salseberi perdy l'eul / Et puis male mort le navra. / Ce fut elle qui recouvra / L'onneur des Franczois tellement / Que par raison elle en aura / Renom perpetuelement» (Martin Le Franc. Le Champion des dames. V. 16817–16824).
«Потом, подойдя к столбику постели, стоявшему в головах у Олоферна, она сняла с него меч его и, приблизившись к постели, схватила волосы головы его и сказала: Господи, Боже Израиля! укрепи меня в этот день. И изо всей силы дважды ударила по шее Олоферна и сняла с него голову» (Иуд. 13: 6–8).
«Que ne t'ay je parlé pieça / De la contesse de Montfort, / Qui mainte armee despieça» (Martin Le Franc. Le Champion des dames. V. 17169–17171).
«Et aussy taire ne me doibs / De dame Jhenne de Baviere, / Contesse de grands Holandois, / Car plus aperte que levriere / Ou en champaigne ou en bruiere / Aprez ses ennemis couroit» (Ibid. V. 17177–17182).
«Si fault dire ensemble / De leurs aultres vertus comment / En sens et en enseignement / Furent et sont suppellatives, / Plus que les hommes meismement / Es arts humaines inventives» (Martin Le Franc. Le Champion des dames. V. 17211–17216).
«Pour quoy n'eust on dedié temple / A la Minerve qui tout sceut, / De laquelle chascun exemple / De toute art prendre et avoit peut?» (Ibid. V. 17217–17220).